Coupe_descente_terminal_Saint_Jouin

Le Cénomanien inférieur p.p. et le Cénomanien moyen à la descente du terminal de Saint Jouin

Localisation : virage inférieur de la route d’accès à la capitainerie (49°39’03’’N / 0°09’20‘’E)


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Coupe de la descente au terminal de Saint Jouin sur une carte plus grande
Etendue visible et accessible : partie supérieure du Cénomanien inférieur (toute la zone à M. dixoni) et le Cénomanien moyen. L’ensemble de la coupe peut être échantillonné grâce à un remblai latéral en plan incliné.

Séquence Ce3 (a) 2 m

Du sommet du HG Bruneval 1 au HG Bruneval 2 = partie inférieure de la zone à M. dixoni.

  • Craie beige glauconieuse à silex gris mal stratifiés.
  • HG Bruneval 2 : calcaire dur traversé par un réseau de terriers glauconieux.  Sa surface supérieure est tapissée par des amas de limonite résultant de l’oxydation de la pyrite.

Séquence Ce3 (b) 7,8 m

Du sommet du HG Bruneval 2 au HG Rouen 1 = partie supérieure de la zone à M. dixoni.

Elle comporte :

  • Une glauconite bioturbée,
  • 8 couplets craie/silex,
  • le HG Bruneval 3 qui termine la craie glauconieuse de Saint Jouin,
  • 7 couplets craie/silex,
  • Le HG Rouen 1 (base de la sous-zone à T. costatus) : calcaire dur noduleux traversé par un réseau de terriers  glauconieux. Sa surface supérieure est souvent bien marquée. Il peut approcher un mètre d’épaisseur.

Le HG Rouen 1 constitue peut-être l’équivalent du « Cast bed » ou du « Totternhoe Stone » en Angleterre. Il enregistre deux pulsations régressives à la base du Cénomanien moyen (le Primus event et le Mid-Cenomanian event), formant le « niveau eustatique bas du Cénomanien moyen ». Une érosion ou une condensation de la sous-zone à Cunningtoniceras inerme et peut-être du sommet de la zone à M. dixoni semblent y être liés.

Une séquence 2.1 est proposée par Lasseur dont la FS est marquée par le HG Bruneval 2 et dont la MFS est située entre le HG Bruneval 3 et le HG Rouen 1 (c’est-à-dire ici dans les couplets à silex supérieurs).

Séquence Ce4 3,2 m

Du sommet du HG Rouen 1 au sommet du HG Pavilly = zone à A. rhotomagense.

Le HG Pavilly est peu évident à Saint Jouin. Cette séquence est également visible au N du phare d’Antifer, battue par la mer.

  • L’ « horizon de Rouen », connu internationalement, marque un renouvellement des espèces (grande richesse en coraux et ammonites : Sciponoceras baculoides, Turrilites costatus, S. aequalis et Acanthoceras rhotomagense). Il débute la « Craie de Rouen ».

L’ « horizon de Rouen » transgressif  est placé par Robaszynski & Amédro dans la sous-zone à Turrilites costatus (repère R13), c’est-à-dire encore le bio-événement connu sous le nom de « troisième niveau à Orbirhynchia mantelliana et à Sciponoceras baculoide ».

  • Le HG Rouen 2 (dans ou à la base de la sous-zone à T.  acutus) est moins épais, moins coloré et moins bien individualisé. Dans d’autres coupes, Juignet ne distingue qu’un seul hard-ground Rouen.

Le HG Rouen 2 est corrélé par Hart (2005) avec le P/B Break ou « Mid Cenomanian non sequence », caractérisé par l’apparition de R. cushmani.

  • 3 couplets craie/silex, avec gros silex mal stratifiés.
  • le HG Pavilly : un calcaire noduleux recouvert par un niveau de gros silex.

Une séquence 2.2 est proposée par Lasseur dont la FS est marquée par le HG Rouen 2 et dont la MFS correspond approximativement au HG Pavilly.

Cette séquence est très condensée dans la coupe de Saint Jouin, alors qu’elle dépasse 15 m à l’île de Wight.

Cénomanien inférieur et moyen – rampe d’accès au terminal pétrolier

Cenomanien_inf_moy_descente_St_Jouin

Cénomanien inférieur et moyen à la descente du terminal de Saint-Jouin

Grossissement :

Cenomanien_inf_moy_descente_St_Jouin_grossi

Grossissement de la photographie précédente

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